jeudi 1 décembre 2016

Semaine 13 : La transmission de la langue

Hier, nous avons discuté de la transmission des langues Autochtones : la réalité est qu'il y a une crise où plusieurs langues Autochtones vont être perdues s'il n'y a pas un effort pour les préserver. En considérant comment peut-on intégrer les langues autochtones dans notre instruction, une suggestion venant de Dr Hare c'est d'apprendre les mots, particulièrement les verbes, de la culture Autochtone locale ou des élèves de la classe ou de l'école et les intégrer dans votre enseignement. De cette façon, les élèves Autochtones dans la classe ont l'occasion d'entendre leur langue et sentir bienvenue et les élèves allochtones peuvent apprendre du vocabulaire dans une autre langue locale, ce qui est toujours utile.

Comme Dr Hare a aussi expliqué, il faut rendre compte que la structure de certaines langues Autochtones peuvent être très différents de celle de l'anglais. Alors, il faut aider les élèves Autochtones de développer leurs compétences en anglais (comme les enseignants font tous les autres élèves de la classe), mais c'est nécessaire de considérer les défis supplémentaires que ces élèves peuvent faire face à concernant l'utilisation et l'apprentissage de l'anglais.

mardi 29 novembre 2016

Semaine 12 : Kaleb Child - Moving Forward

Mercredi, nous avons eu un conférencier invité, Kaleb Child. Il a discuté de plusieurs aspects de l'éducation Autochtone. Quelques sujets et citations qui sont sorties pour moi sont : "We need to carefully and respectfully and lovingly undo the stories that we have been told about Native people," "Indigenous issues are Canadian problems; they are not separate" et l'idée de "acknowledging the past, but put the guilt aside to more forward." Cette dernière idée m'a vraiment frappé parce qu'il me semble qu'il y a encore beaucoup de culpabilité associée auxécoles résidentielles et le traitement des peuples Autochtones. Cette culpabilité peut être un facteur qui empêche les personnes et les enseignants de vouloir discuter ou intégrer le sujet dans leur classe. Cependant, je pense que Kaleb suggère qui pour progresser dans le processus de réconciliation, les sentiments de honte vont pas aider à changer et à améliorer les relations Autochtones et allochtones. Pour avancer, c'est vrai qu'il faut admettre les réalités de ce qui se sont passées aux peuples Autochtones et les implications qui continuent aujourd'hui, mais il y a beaucoup de travail à faire pour réparer les blessures déjà subit.


vendredi 18 novembre 2016

Semaine 11: L'importance des textes Autochtones authentiques

En écoutant la conférence de Dr Hare mercredi, j'étais rappelée de l'importance de non seulement incorporer les perspectives Autochtones dans la salle de classe, mais aussi d'être consciente de la manière dont j'incorpore les textes et les histoires Autochtones. Quand Dr Hare nous a raconté une histoire d'un renard qui a perdu ses yeux après avoir chanté la chanson sacrée du lapin, elle a noté que c'était une histoire publique. C'est-à-dire que l'auteur a mise l'histoire sur l'internet lui-même et a donné permission pour la partage de l'histoire. Par contre, il y a certaines histoires et textes Autochtones qui ne devraient pas être partagés, soit parce qu'ils sont sacrés ou soit parce qu'ils ne sont pas authentiques et alors approprié ou donnent une image fausse de la culture et les histoires Autochtones. Je pense que c'est important de considérer la source et la voix de tous les matériaux que nous partageons dans la salle de classe, mais même peut-être plus avec les ressources Autochtones  afin de ne pas perpétuer les stéréotypes ou les faussetés qui existent.    

mardi 15 novembre 2016

Biographie: Rich Francis

Rich Francis est né à Fort McPherson dans les Territoires du Nord-Ouest. En ce moment, il vit avec sa femme et ses trois enfants à Saskatoon, Saskatchewan. Rich Francis a diplômé de l'école de cuisine à Stratford en Ontario. Plus notamment, il était un finaliste sur l'émission de télévision populaire Top Chef Canada dans la quatrième saison et il est chef et patron de son restaurant Seventh Fire. Rich décrit le restaurant comme un "exploration of modern indigenous flavours inspired by pre-colonial First Nation cultures and traditions." Comme membre de Tetlit Gwich'in et des nations Tuscarora de Saskatoon (son père est Gwich’in et sa mère est Haudenosaunee), il fait beaucoup de travail depuis 2010 pour élever le profil de la cuisine Autochtone moderne. Il a voyagé autour plusieurs communautés Autochtones autour du Canada pour essayer de comprendre comment la nourriture a été préparée avant l'arriver des Européens. Par exemple, il n'y a pas de pain bannock sur son menu puisqu'il attribut largement aux rations données durant la colonisation, ce qui n'est pas son centre intérêt. Comme il explique dans une entrevue avec la CBC, c'est quand même difficile de trouver ces recettes dans les livres de cuisine parce qu'ils reflètent souvent un angle colonial et non pas les méthodes et ingrédients des peuples Autochtones. Selon Rich, ceci c'est pourquoi il faut parler directement aux peuples qui ont vécu durant ce temps, tout en considérant que certaines méthodes de cuisine et de préservation sont difficiles à répliquer d'une manière authentique. Dans ses recettes, il source ses ingrédients de Turtle Island, le nom que certains tribus Autochtones ont donné à l'Amérique du Nord. Pour lui, son restaurant est plus qu'avoir les bonnes revues et repas; il sent une responsabilité personnelle pour partager la nourriture de sa culture et même le rendre dans le courant dominant.
Chef Rich Francis - Top Chef Canada, 4e saison

Rich Francis cuisine à une école à Saskatoon 

Nourriture vendue sur la rue en utilisant les produits Autochtones
Chef Rich Francis en train de préparer de la nourriture

https://www.youtube.com/watch?v=-O2BQ8h6t4Y (lien à son audition pour Top Chef Canada)
https://www.instagram.com/7thfire/ (lien à son Instagram)
http://www.cbc.ca/news/canada/saskatoon/saskatoon-rich-francis-cuisine-1.3728625 (article de la CBC sur son travail sur la nourriture Autochtone pré-coloniale)



mardi 25 octobre 2016

Semaine 7 : Les mathématiques culturellement réactives

En lisant l'article de Nicol, Archibald et Baker (2012) et en regardant un livre de mathématiques donné par Dr Hare je peux imaginer encore comment incorporer les matières qui sont culturellement réactives. Après Nicol et al., il y a certains aspects critiques qui devraient entre inclus dans les mathématiques culturellement réactives. Ce sont : « grounded in place, » « storywork, » « focused on relationships, » « inquiry-based » et « requiring social consciousness and personal/collective agency. » Nous voyons, par exemple, comment il y a cet emphase sur la focalisation de l'environnement local quand nous apportons nos élèves dehors pour faire des activités. Il n'y a aucune raison pour laquelle nous ne pouvons pas utiliser l'environnement autour de nous pour faire des mathématiques et je pense qu'il serait plus engageant pour les élèves que les mathématiques traditionnelles. De plus, je peux déjà voir un grand mouvement avec le nouveau curriculum d'avoir les projets et les travaux basés sur les questions que les élèves posent eux-mêmes. Même au jeune âge de maternelle, je crois que c'est déjà approprié d'intégrer ses formes de mathématiques dans la salle de classe.